• Cécile Roumiguière

    Salon du Livre Jeunesse de Tulle : Cécile Roumiguière

     

    Après une maîtrise de lettres modernes sur Jean Vilar et l’éclairage, Cécile Roumiguière plonge dans l’univers du spectacle et dans l’écriture de scénarios pour la scène. Puis elle glisse dans l’écriture de livres, avec des romans et des albums “jeunesse”, qui lui permettent de vivre, chaque fois, cet instant unique : partager une histoire et voir ses mots illustrés.

    En 2011, avec une formation Fémis d’adaptation de romans pour le cinéma, elle revient à ses premières amours, avec encore des images, en mouvement cette fois.

    Littérature, cinéma, scène... Quel que soit le domaine, elle aime relever ce défi

    : tisser entre eux les mots et les images pour aller au plus près des émotions et des sensations

     

    Salon du Livre Jeunesse de Tulle : Cécile Roumiguière

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  • Didier Jean & Zad

     

     

    Qu’est-ce qui peut bien pousser deux auteurs-illustrateurs publiés chez de nombreux éditeurs* à assumer cette lourde responsabilité que représente la création d’une maison d’édition ?

    C’est une question que l’on nous pose souvent et notre réponse est toute simple : pouvoir offrir l'hospitalité à des textes qui ne trouvent pas de pièce à vivre dans les maisons existantes et qui cependant nous tiennent à cœur.

    Car depuis quelques années, les ouvrages « difficiles » sont délaissés par les major companies. Le nouveau dogme, qui n'épargne pas le monde de l'édition, exige que chaque parution génère un maximum de profits pour les actionnaires. Cette politique des best-sellers à tout prix, destinés à être vendus par centaines de milliers, voire de millions d'exemplaires, n'empêche cependant pas ces homo rentabilitus de se tromper, parfois lourdement. On ne compte plus les succès annoncés, promotionnés par de coûteux plans marketing qui, après un fiasco monumental, sont finalement pilonnés au bout de quelques semaines. Le budget investi dans un seul de ces livres aurait pu permettre de donner sa chance à des dizaines de textes autrement plus précieux.

    D'ailleurs, il n'est pas certain que nombre d'écrivains prestigieux, qui font la noblesse de nos bibliothèques, auraient aujourd'hui l'opportunité d'être référencés par les gros catalogues. Ils seraient sans doute jugés non lucratifs. Seuls des éditeurs indépendants, que la passion conduit à publier des textes audacieux, prennent le risque de lancer un petit tirage, sachant qu'il existe un public pour emprunter ces chemins de traverse.

    Avec Utopique, notre ambition est de semer des graines, d’emmener les lecteurs en promenade hors des sentiers battus, de traiter des sujets peu abordés dans la littérature jeunesse, avec pour objectif de libérer la parole en renforçant les liens inter-générationnels.

    La boîte aux lettres de notre « cabane » d’édition se remplit quotidiennement de projets. Certains retiennent notre attention et celle de notre comité de lecture, composé de bibliothécaires, enseignants, parents, libraires, documentalistes... Tous bénévoles, ils partagent avec nous une même envie de voir naître des ouvrages sincères, utiles et forts.

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  • Maria Jalibert

    Salon du Livre Jeunesse de Tulle - Maria Jalibert et Didier Jean & Zad

     

    – voit le jour à Castres en 1970 le jour de la foire aux sifflets.

    – passe son enfance à Tournefeuille, en banlieue de Toulouse, où elle fréquente assidument la bibliothèque et le cinéclub du village. Recueille un pigeon dans la cour de l’école et l’élève tendrement.

    – en 1989 passe une année à dessiner des gens tous nus dans un atelier rue de la Pomme à Toulouse.

    – entre aux Beaux-Arts de Toulouse en 1990 et en ressort vivante cinq ans plus tard.

    – apprend les métiers du livre à Bordeaux en 1995 et travaille en librairie.

    – s’installe en corrèze et publie son premier album plein d’animaux à plumes et à poils en 1999.

    – publication de deux enfants et naissance d’autres albums (ou inversement).

    – achat d’une caravane qui deviendra son atelier pendant 3 ans.

    – arrive première féminine d’une randonnée solex en Creuse et regrette amèrement de ne pas avoir de cheminée pour exposer la coupe.

    – revend sa caravane  et installe son atelier dans un ancien transformateur électrique.

    – en 2011 capture une taupe vivante puis décide de la relâcher chez son voisin.

    – continue à faire des albums, des illustrations et des affiches.

    – été 2012 : est attaquée par une couleuvre cachée derrière le lave-linge.

    – range la chambre de ses enfants pour la centième fois et a l’idée d’utiliser leurs jouets pour réaliser un album qui verra le jour en 2013.

    – depuis Maria continue à dessiner, à découper, à peindre et à photographier pour ses projets d’albums, illustrations ou affiches. En parallèle elle rencontre les enfants dans les classes et anime des ateliers d’art plastique.

     

    Salon du Livre Jeunesse de Tulle - Maria Jalibert et Didier Jean & ZadSalon du Livre Jeunesse de Tulle - Maria Jalibert et Didier Jean & Zad

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  • Yaël Hassan

    Salon du Livre de Tulle J-2 : Yaël Hassan

    Yaël Hassan naît en 1952 à Paris de parents tous deux immigrés juifs polonais arrivés en France dans les années 1930. Elle passe la plus grande partie de son enfance à Bruxelles, ainsi qu’elle le relate dans son autobiographie  Hé, petite (Editions de La Martinière).

     Sa famille revient en France en 1966 mais décide, dès 1970, de partir vivre en Israël, réalisant ainsi le rêve qui lui tenait à cœur.

     En 1984, elle revient en France et s’y installe de manière définitive poursuivant sa carrière dans le tourisme. Mais en 1994, elle est victime d’un sérieux accident de voiture qui l’immobilise pendant près de trois ans.

     

    Elle profite de cette période pour se mettre à écrire, réalisant ainsi un autre rêve, né alors qu’elle avait à peine douze ans, à la lecture du Journal d’Anne Frank, rédigé pendant la seconde Guerre Mondiale  par une jeune fille juive de son âge cachée avec sa famille à Amsterdam sous l'occupation allemande. 

     En 1996, elle participe à un concours de Littérature organisé par le Ministère de la Jeunesse et Sports qu’elle remporte avec son roman Un grand-père tombé du Ciel (Casterman, 1997), l’un des premiers textes à destination de la jeunesse évoquant la Shoah.

     Celui-ci remporte un vif succès dès sa parution.

     Dès lors, Yaël Hassan décide de se consacrer exclusivement à l’écriture. Ses livres traitent de la Shoah et du conflit israélo-palestinien, qui la touchent de près, de l’immigration, du racisme, de l’exclusion, de l’esclavage, de la vie dans les cités mais aussi de l’amour de la langue française, ses auteurs et sa littérature.

    Elle s’adresse tantôt aux plus jeunes (10-12ans) tantôt aux adolescents (13-15) pour lesquels elle aborde les différents faits de société.

     Son but est peut-être, à travers son œuvre, de rétablir le dialogue entre les générations afin que les « mémoires » enfouies voient enfin le jour. Ainsi, ceux qui les détiennent s'en délivrent. Et, ceux qui le reçoivent ne sont-ils pas mieux armés pour vivre leur présent et leur futur ?

     

    Salon du Livre de Tulle J-2 : Yaël HassanSalon du Livre de Tulle J-2 : Yaël Hassan

    Salon du Livre de Tulle J-2 : Yaël Hassan

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