En fédérant toutes les énergies à travers ce premier festival, nous voulons mettre en exergue l'âme de la ville de Tulle pour valoriser, faire découvrir ou redécouvrir la culture et la langue occitano-limousine et promouvoir notre patrimoine local dans un ancrage universel et bienveillant.

Ces moments de balades, de fête, de découverte, de partage auront lieux du 1er au 4 Juin prochains à Tulle, en plusieurs lieux de la ville mais également sur d'autres communes du territoire de Tulle Agglo.

 Dominique Decomps, sera présente pour une rencontre-dédicace à la librairie, vendredi 4 juin de 16h à 18h.

Dominique Decomps, professeure retirée de l’Education nationale ( Docteur en linguistique romane), a enseigné l’occitan, l’espagnol, le français dans différents établissements limousins. Elle a participé à la formation des maîtres du primaire (ex IUFM de Tulle, Limoges, Guéret) et a beaucoup œuvré pour l’éveil à la reconnaissance  de la langue et de la culture occitanes.

On lui doit, entre autres,  des albums de contes (avec CD) en occitan à destination des classes maternelles et primaires, des traductions  à destination du jeune public qu’elle a côtoyé , ainsi qu’une forte implications dans les publications occitanes du CRMTL (Centre Régional des Musiques Traditionnelles du Limousin ) pour servir  la transmission de la mémoire orale de ce pays corrézien et limousin.

Sorties des cartons (enfin !), voilà maintenant l'heure de la rétrospective ! Mais de qui ? De quoi ? Du Salon du Livre Jeunesse de Tulle évidemment ! C'était il y a un mois (presque...)

Un thème : Egalité ! Solidarité !

Des éditeurs engagés pour une lecture publique de qualité : Rue du Monde et Utopique

Du beau monde : PEF, Alain Serres, Cécile Roumiguière, Philippe Arnaud, Yaël Hassan, Maria Jalibert, Didier Jean & Zad 

Parce qu'être éditeur, bibliothécaire, libraire, parent, c'est être passeur de mots, semeur de graines... Et parce que passer quelques minutes avec un enfant et un livre peut changer la face du monde.

Cette année, pour Les Nuits de Nacre nous avons :
- fabriqué des bâtons de pluie (et sommes passés entre les gouttes)
- assisté à un spectacle détonnant et étonnant de Myriam et Sébastien (merci encore une fois !).

En fait, le Trech haut, c'est "the place to be" pour s'amuser et partager !

Les palettes de Chantepages, les bambous de François, Cathy et William, les caisses fabriquées avec amour par Claire, Loulou et Papy Léon, les boites de conserves peintes et les caisses à vin d’Yvette aidée par Vincent, le coffre, les pots et autre bâche de la « Vie et Demie », la peinture et perçage des boites par Géraldine, les chutes de chéneaux relookées en jardinières par Hugo le couvreur, les fleurs et terreau offerts par le service « Espaces verts » de la ville…Et l’accord d’occupation de l’espace public par la Municipalité.

Beaucoup de cogitation, de tâtonnements, une bonne dose d’huile de coude, de partage…et de bonne humeur…et voilà le résultat… un chantier participatif réussi…

Nous sommes tout simplement H.E.U.R.E.U.X !

"Ne pouvant produire sans épuiser, détruire et polluer, le modèle dominant contient en fait les germes de sa propre destruction et nécessité d’urgence des alternatives fondées sur la dynamique du vivant "

 "La modération, c’est ajuster l’indispensable et le nécessaire et réduire le superflu…"

"Il est vrai que c’est en initiant les plus petites actions que l’on amorce de grands changements…"

 Pierre Rabhi

Cette action partagée est née des réflexions émises dans le cadre de la Commission extra-municipale mise en place par l’ancienne municipalité et reconduite par la nouvelle (dont nous faisons partie pour la plupart des participants) mais aussi des actions prônées par les acteurs  du « Marché des initiatives locales ».

 Elle s’inscrit, par ailleurs, dans la continuité des activités mises en place depuis 2 ans dans la rue Jean Jaurès, afin de réfléchir à la nécessité de recouvrer l’autonomie alimentaire en  informant les jeunes générations sur l’importance des jardins.

 Pour nous, la démocratie participative et la reconquête d’une certaine autonomie d’action ne sont pas « des vues de l’esprit » mais bien une prise de conscience pour recréer des liens entre les gens et re-dynamiser les actions citoyennes dans les quartiers.